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Fragments de notes

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Le Géniteur
Le Géniteur

Nombre de messages : 16
Age : 84
Date d'inscription : 27/12/2008

Fragments de notes Separator-1881a9e
MessageSujet: Fragments de notes Fragments de notes EmptySam 17 Jan - 1:14

Fragments de notes 090117010509647527


  • 3 janvier 1958
    Rude hiver.

    Comme chacun sait, la crise perdure depuis bientôt quatre mois et à la pénurie avancée vient maintenant s’ajouter les affres glacials de l’hiver. L’heure n’est pas encore au drame mais les rumeurs effrayées murmurent que bientôt on devra ouvrir les réserves…

Hisahito Takenaga



  • 12 janvier 1958
    Disparitions.

    Madame N. à été portée disparue dans la nuit du 9 au 10 janvier. Son mari l’a vu partir sur les chemins enneigés des montagnes près de la villa des Morinaga. Il a donné l’alerte lorsque la tempête de neige s’est déclarée. Il y a peu d’espoirs…

Hisahito Takenaga



  • 15 février 1958
    Sauvés.

    Le pire à été évité grâce au début du dégel. Les routes sont devenues praticables et le riz n’est pas en peine. Nous verrons le printemps. Malheureusement la fonte à ramené le corps de Madame N. sur la rive… Bien triste journée en vérité. Les obsèques seront performées dans le temple privé des Morinaga. Le village et la villa sont emplit de chagrin. C’est la quatrième morte cette année…

Hisahito Takenaga


  • 26 mars 1958
    Destin funèbre…

    Mademoiselle J., fille de monsieur T. à été très certainement enlevée dans la forêt nord alors qu’elle se rendait au temple pour y mener ses offrandes. Bien triste malédiction qui pèse sur notre village isolé. C’est la 6iéme…

Hisahito Takenaga


  • 30 août 1958
    Un peu de joie.

    Le festival fêtant la fin de l’été aura lieu dans la villa, la puissante famille ayant en effet décidé d’offrir une célébration pour redonner le sourire aux habitants. Je m’y rendrais peut être si le cœur m’en dit…

Hisahito Takenaga


  • 8 septembre 1958
    Bizarre.

    On m’en avait fait beaucoup d’éloges et dresser des portraits impeccables mais forcé est de constater que ces fameux Morinaga sont étranges… Je ne sais quelle lubie m’a prie de flâner près du lac, peut être avais-je trop fait honneur au saké ce soir là. Il faut avouer qu’ils ne manquent pas de gouts ! Ces lanternes sur l’eau étaient magnifiques… Je me suis retourné vers l’immense bâtiment et il m’a semblé voir quelqu’un taper contre le carreau derrière la vitre du corridor de l’étage et…peut être mes yeux furent troublés par l’alcool à ce moment là mais, je vis cette personne s’enfuir à la vue d’une autre. Il faisait trop sombre pour que je puisse distinguer quoi que ce soit d’autre. Les cris de la fête me rappelèrent à l’ordre et je décidai de revenir à la célébration. Maintenant que j’écris ces lignes, un doute m’assaille…

Hisahito Takenaga


  • 12 décembre 1958
    Le froid à nouveau.

    Cela fait bientôt un an que je séjourne ici, et voici de nouveau l’hiver. Heureusement la neige n'est pas si dangereuse ! Mais cette fois il n’y a pas le choix, il faut ouvrir les granges car le riz manque déjà… Demain les villageois iront demander la clé de la grande réserve. Ce sont les gens de la villa qui en ont la charge.

Hisahito Takenaga


  • 13 décembre 1958
    Soupçons.

    Les Morinaga ont refusés que l’on ouvre les réserves et disent que l’on peut encore attendre. Quelle ne fut pas l’indignation des paysans ! Malheureusement je dois quitter le village pour recouvrer la civilisation de la capitale. J’espère que les gens d’ici s’en sortiront…

Hisahito Takenaga


  • 3 avril 1962
    Horreur.

    Me voici de nouveau de retour à N. Et quel retour ! On m’apprend que les disparitions n’ont pas cessées depuis mon départ et qu’un homme à commis un meurtre à l’encontre de sa femme et de son amant ! Quelle décadence ! Les Morinaga se sont repliés dans leur orgueil et leur avarice, ils refusent de s’occuper des problèmes et se sont enfermés en autarcie derrière des murailles… Je n’y comprends plus rien… N. à totalement changé, la plupart des villageois ont désertés et les autres subsistent tant bien que mal… Je crois que je vais quitter cet endroit à l’aube, il y règne un air étrangement malsain… ça me rends mal à l’aise.

Hisahito Takenaga




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